Si vous lisez la quatrième de couverture tout est là, je crois qu’il n’y a pas grand chose de pertinent que je puisse ajouter!
J’avais juste envie de vous parler de cette BD, pourtant lue il y a quelques temps, car lorsque j’ai écouté l’album de Daft Punk et que j’ai entendu tous les débats qu’il a suscité, j’y ai tout de suite repensé!
La version intégrale a été préfacée par Daft Punk en 2011 (ceci expliquant sûrement cela!) mais surtout, le contenu est tellement riche et instructif sur la naissance et l’émergence de la musique électronique que, sans rentrer dans les débats justement, je pense que cette BD peut permettre de comprendre l’orientation de l’album. Bon évidemment, il ne s’agit que de mon interprétation!
Même si vous faites une overdose de Daft Punk, si vous aimez la musique vous apprendrez sans doute beaucoup de chose dans cette « oeuvre graphique » qui retrace 50 ans de musique électronique. Dans la même veine que l’anthologie The Beats, c’est sans aucun doute un album à lire et à avoir dans sa bibliothèque!
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Le chant de la machine est une oeuvre graphique de référence sur la culture musicale majeure de la fin du XX° siècle: les musiques électroniques. Le Chant parcourt 50 ans d’histoire de ce genre musical à travers les continents, les villes, les tendances, des musiciens des clubs gays de Manhattan aux ghettos noirs de Chicago, des plages d’Ibiza aux usines de Manchester, de John Travolta au Daft Punk. Au travers d’évènements réels ou de personnages plausibles, les spécialistes et néophytes appréhenderont le cheminement de cette musique beaucoup écoutée et pourtant mal connue.
Lors de sa parution initiale en deux volets, en 2000 puis 2002 {Éditions Delcourt} le Chant reçut un très bon accueil presse et public, voire les atours d’une BD culte, aussi bien pour son acuité historique et documentaire que pour son traitement graphique multipliant les styles audacieux et les mises en scènes fantaisistes.
La BD ressort aujourd’hui dans une version intégrale entièrement repensée, bénéficiant en outre d’une préface mise en scène par les Daft Punk, de 10 pages inédites autour du groupe New Order, de 220 morceaux sélectionnés en playlists et d’une sélection de dessins inédits.