Au début, ils s’appelaient Hyphen, tout court. Mais comme il existe déjà un groupe de métal à ce nom, ils ont décidé de doubler le mot, parce qu’ils aiment la notion de miroir et le sens graphique qu’offre la duplicité. Ils sont 4 niçois qui se sont connus en cours « d’Arts-P », et c’était il y’a 1 an et demi. Depuis, ils jouent partout en France et un peu à l’étranger (à Londres, pour l’ouverture d’Uniqlo), se font remarquer sur des concours (Decouvertes du Printemps de Bouges, Inrocks lab), et imposent leur fougue à la pop française.
Déjà, il y’a ce son électro rock aux accents disco, qui n’est pas sans rappeler les Klaxons ou LCD. Puis, il y a ces touches cosmiques à la Friendly Fires et ce grandiloquent façon Arcade Fire. Ajoutez à cela la voix chaleureuse et rauque de la chanteuse, quelque part entre celle de Linda Perry (Four Non Blondes) ou de Deborah Dyer aka Skin (Skun Anansie) (c’est selon) et vous obtenez le cocktail détonnant des Hyphen Hyphen!
Nous les avons malheureusement raté Jeudi dernier au MaMA festival, mais il s’agit vraiment d’un groupe dont les concerts valent le détour. Chez eux, la mise en scène fait partie intégrante de la création d’un morceau. En effet, ils tiennent à l’équilibre entre le visuel et l’auditif, donc, lorsqu’ils composent un morceau, les Hyphen Hyphen se parlent avec « des images » et se projettent sur scène afin de travailler la gestuelle, souvent basée sur un jeu de miroir, qui s’accordera avec le son. Fou, non? Mais ce drôle de concept s’inscrit aussi dans les peintures tribales et graphiques dont ils recouvrent leurs visages avant chaque concerts.
Ici, une session Live au Trocadero de Paris pour Soul Kitchen qui laisse deviner leur rugissant talent scénique :
Et quelques clips:
Vous pouvez retrouvez leurs prochaines dates sur leur page Facebook: