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    Enfance clandestine
 de Benjamin Avila 
Note: 3/10
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Argentine, 1979. Juan, 12 ans, et sa famille reviennent à Buenos Aires sous une fausse identité après des années d’exil. Les parents de Juan sont membres d’une organisation en lutte contre la junte militaire au pouvoir qui les traque sans relâche. Pour tous ses amis à l’école, il se prénomme Ernesto. Il ne doit pas l’oublier, le moindre écart peut être fatal à toute sa famille. C’est une histoire de militantisme, de clandestinité et d’amour. L’histoire d’une enfance clandestine.

J’ai pu voir ce film en mai 2012, autant vous dire qu’il n’est plus très frais dans mon esprit. Je ne pourrai donc pas être très précis sur mon opinion d’alors, mais comme vous pouvez le constater par la note qu’il m’inspire, j’ai été très déçu : je me souviens d’un film artificiel, plutôt réussi sur un plan esthétique, mais raté, poussif sur son traitement narratif. Scènes surjouées, plus proches du téléfilm que du cinéma. Dommage, le sujet promettait plus de pertinence.

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Sortie du 6/03
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Au bout du conte
d’Agnès Jaoui
Note: 7/10
 Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui. Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
Quel plaisir de voir une comédie intelligente mais pas intellectuelle, qui fait mouche sans se prendre au sérieux. Jaoui a cette qualité si rare dans le cinéma comique français de savoir mélanger les genres, de se promener entre humour et drame dans chaque scène, de se faire côtoyer les cercles sociaux, de s’adresser à ceux qui veulent se creuser les méninges devant un portrait de société ou à ceux qui veulent simplement se divertir… Mieux réussi que le précédent, son film est à prendre comme elle l’a fait : sans prétention. Un bon moment de cinéma, où l’humour et la sensibilité Bacri-Jaoui fait à nouveau mouche.

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