Le collectif Amalgame est très fier de vous présenter l’expo Polaroid de notre Thibaut!
Le jeune homme a ramené dans ses bagages moult pelloches et appareils lors de son dernier voyage et le Design Book Store Artazart met à l’honneur ses polas en exposant des agrandissements. C’est jusqu’à mi janvier et vous avez toutes les infos ici! Pour mieux comprendre l’origine de son projet on s’est dit que le plus simple c’est qu’il nous l’explique:
Je suis déja allé aux USA il y a 12 ans, à Williamsburg, VA. J’ai pu découvrir le fameux « American way of life » puisque j’étais logé chez l’habitant. J’en avais pris plein les mirettes et l’envie de revenir était toujours là. En Août 2012, j’ai donc décidé d’y retourner après tant d’années. Mais cette fois-ci, au lieu de suivre un groupe de touristes, j’ai plutôt suivi mes envies! J’ai donc loué une voiture (haaa, les fameuses routes US) et je me suis balladé sur la côte est entre Boston, MA et Williamsburg, VA (oui, je suis retourné à mes premières amours). Je peux vous dire qu’écouter une bonne station de radio rock au volant d’une Ford, y a rien de tel !
Hasard ou coincidence, j’ai débuté mon voyage dans la petite ville de Cambridge dans le Massachussets. C’est dans cette ville où se trouve la prestigieuse université d’ HARVARD où à étudié Edwin LAND, qui n’est autre que l’inventeur du système Polaroid. Et c’est dans cette même ville, à Cambridge, qu’Edwin LAND à fondé et développé la société Polaroid.
Depuis toujours, je suis un gros fan de la culture US et ce qui est fou, c’est que même si on n’y a jamais mis les pieds dans ce pays, on a l’impression d’être à la maison. On est tellement bombardé d’images dans les films, les séries, les documentaires, que ce qui nous apparaissait en 2D sur nos écrans prends enfin vie devant nos yeux. C’est comme un gamin le jour de Noël qui découvre les cadeaux qu’il a commandé: ce qui n’était que des mots et des envies sur une liste de papier, tout ça devient palpable, réèl et vivant. C’est pas compliqué: j’ai halluciné lorsque j’ai croisé la première enseigne de Motel en bord de route ou quand j’ai vu la voiture du shérif local faire sa patrouille.
J’avais rempli mon sac à dos avec 2 appareils Polaroid (le 250 et le sx-70) et je vous dis pas le nombre de films que j’avais rapporté avec moi. Je ne pouvais pas me permettre d’être à court et de louper un cliché à ramener ici.
Quoi de mieux pour graver ces images sur papier que de les prendre en photo avec un Polaroid. La magie d’une photo instantannée vient du fait que c’est tellement aléatoire. On n’est jamais sûr à 100% du résulat qu’on va avoir. Les altérations et les couleurs passées, c’est ça qui me plait. Et toutes ces enseignes, ces devantures de magasins, ces vendeurs ambulants, qui pour certains peuvent paraitre banales, sont sublimés à travers le prisme de ces films Polaroid.
Mais pour vous en rendre compte, il suffit d’aller faire un tour chez ARTAZART et voir ça de vos propres yeux.
Thibaut