Sortie le 13 février

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FLIGHT

de Robert Zemeckis

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Note: 6/10

Whip Whitaker, pilote de ligne depuis plus de 15 ans, sauve son avion d’un crash qui aurait pu être monstrueux : seulement 6 morts sur les 102 membres de l’équipage. Il est un héros, même s’il était alors imbibé d’alcool et sous l’effet de la cocaïne. Ce qui pourrait se retourner contre lui…

Denzel Washington mérite sa nomination à l’Oscar pour ce rôle de pilote alcoolique et cabossé. Le film s’inscrit dans la lignée des films hollywoodiens s’intéressant aux personnages abîmés d’alcooliques dans le déni. Bien écrit, bien filmé, bien interprété, quelques scènes étonnantes (après Seul au monde, Zemeckis est toujours aussi bon quand il filme un crash…), il n’arrive toutefois pas au même standing que les chefs d’oeuvre du genre, comme Le Poison (1945) de Billy Wilder par exemple. Ici, on tombe parfois dans le mélodrame et les « américanismes émotionnels » : la fin est ce qu’elle est (je ne vous dis rien), et j’aurais bien aimé qu’ils osent… autre chose ! (non non, je ne dis rien…)

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C’est sorti depuis le 9 Janvier mais il s’agit tout de même du dernier Paul Thomas Anderson, on se devait d’en parler:

THE MASTER

de Paul Thomas Anderson

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Note : 5/10

Au sortir de la IInde guerre mondiale, Freddie revient à la vie civile, galère et erre à travers la Californie. Jusqu’au jour où il rencontre « le Maître », leader d’un groupe de pensée sous l’influence duquel il semble trouver une façon de se recomposer. Si on avait besoin de preuve, ce film démontre à nouveau qu’Anderson est sans doute l’un des plus grands réalisateurs du cinéma américain actuel, un « faiseur d’images » virtuose qui signe une mise en scène riche et personnelle. Et si besoin de preuve il y avait encore, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman se confirment comme de grands acteurs. Mais outre ces qualités (qui font déjà beaucoup), je suis resté très neutre devant ce film, pas d’investissement personnel en tant que spectateur, peu d’émotions déclenchées. Peut-être parce que la trajectoire du personnage m’est restée trouble ? Peut-être que la relation de domination entre ces deux hommes (qui reste le vrai sujet du film, pas besoin de parler de scientologie) ne m’est pas apparue suffisamment lisible. Reste un film très beau à regarder, un plaisir visuel de cinéphile, mais des scénes parfois longues et une paresse des sentiments… Dommage !

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